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Observatoire agricole de la biodiversité

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Devenez observateur de la biodiversité

Les Chambres d’Agriculture et le Muséum National d’Histoire Naturelle proposent aux agriculteurs qui le souhaitent, d’observer par des protocoles simples et rapides, les auxiliaires et les ravageurs des cultures présents sur leurs parcelles.

Initié en 2009 par le Ministère de l’Agriculture pour palier le manque de références sur la biodiversité en milieu agricole, ce projet d’observatoire participatif est progressivement étendu à l’ensemble du territoire…et pourquoi pas en Moselle ?

Ce projet répond à un double objectif. Il s’agit, d’une part, de constituer une base de données et des indicateurs sur la biodiversité ordinaire en milieu agricole afin de disposer de références et éventuellement d’orienter les politiques publiques. D’autre part, cela donne aux agriculteurs des outils pour mieux connaître et suivre la biodiversité présente sur leurs exploitations.

Quatre protocoles simples et rapides

Des protocoles d’observations ont donc été élaborés par le Muséum National d’Histoire Naturel pour permettre aux agriculteurs volontaires de réaliser eux-mêmes les observations sur leurs parcelles. Les espèces choisies sont soit des auxiliaires de cultures, comme les abeilles ou les carabes, soit des ravageurs comme les limaces.

Les protocoles sont volontairement simples, rapides et ne nécessitent aucune connaissance spécifique préalable. Ils ont été testés pendant 2 ans dans différentes régions. Ils sont au nombre de quatre : placette à vers de terre, nichoir à abeilles solitaires, plaque à mollusques et carabes et comptage de papillons.

Un observatoire participatif

Les agriculteurs inscrits dans la démarche choisissent les protocoles qu’ils souhaitent installer et réalisent les observations.

Pour les abeilles, par exemple, deux nichoirs, constitués de tubes en carton, sont installés en bordure de parcelle. Les abeilles solitaires vont progressivement venir coloniser ces tubes pour y pondre leurs œufs. L’observation consiste à compter le nombre de tubes fermés par un opercule, preuve de la présence d’une abeille. La composition de l’opercule, par exemple en feuilles ou en terre, ainsi que la date du relevé, donneront une indication sur le type d’abeille présente. Les relevés doivent être faits au moins une fois par mois, de mars à octobre.

A la fin de la campagne, les données sont transmises au Muséum National d’Histoire Naturelle qui compile les données et en fait la synthèse. Les informations fournies par les agriculteurs sur l’environnement de la parcelle et sur son itinéraire technique permettront d’interpréter les chiffres fournis.

Votre contact

Anne BARTH
Tél : 03 87 66 12 44
mail : anne.barth@remove-this.moselle.chambagri.fr